Candidature de Nephtis [Acceptée]

Aussi discrète qu'à son habitude, l'ombre erte se faufila sans bruit jusque devant le quartier Général d'Idyll, la guilde qu'elle souhaitait ardemment rejoindre. Après quelques sauts et diverses démonstrations de son agilité notoire pour éviter d'être repérée, la sramette déposa un petit parchemin devant le bâtiment, puis elle disparut aussi vite qu'elle était arrivée.

Citation :

Voici la fiche que vous attendez de vos candidats.

Out Of Character
Prénom : Marie
Pays : France
Ville : Itteville (une petite bourgade perdue dans ce joli département qu'est le 91)
Âge : 17 ans dans l'année de sa majorité (:'()
Sexe : avec plaisir! (Féminin aussi)


In Game
Pseudo : Nephtis
Expérience : Je joue à dofus depuis trèèèèès longtemps (je dirais 2004) et puis j'ai arrêté en 2007 (pour cause d'un ban de mon perso, une petite sramette verte de cercle 147), depuis j'ai tenté de revenir mais sans succès, j'ai testé nombre d'autres MMOS (geniaux) mais un peu trop demandeurs de mon précieux temps et surtout budget. Récemment j'ai eu le déclic et je me suis dis "Mais, pourquoi pas ?!"
Disponibilités : Disons que je suis très disponible, en semaine (enfin le soir) et puis pas mal le weekend, cela dépend, il faut cependant ajouter que j'ai le bac qui m'attend à la fin d'année donc il risque de l'emporter sur les jeux ^^
Classe(s) : Sramette
Level(s) : .. Cercle 15
Métier(s) : Aucun pour le moment, j'attends d'avoir un coup de coeur ou un besoin particulier avant de me lancer.
Alignements : Neutre à forte tendance bonne à rienne.
Grade : Ben évidement 0 !
Equipements : Full pano boune, je sais vous bavez déjà bande de jaloux!


Pourquoi Idyll ?
Alors je vais commencer par le début de la fin, c'est à dire ma première expérience sur DOFUS (pour vous situer le personnage) : Je jouais sur ce merveilleux serveur qu'est Raval avec une merveilleuse bombe atomique full parcho (oui vous savez, à l'époque où on ne pouvait pas reset et se parcho facilement, quand il fallait tout dropper et caetera) et assez increvable, ma petite réussite dont j'étais quand même très fière! J'ai joué plus d'un an avec ma sramette, (avant j'avais un xélor eau tout aussi génial, m'enfin) et puis à la suite d'une sombre histoire d'abo AG a banni mon compte. Je n'ai plus plus joué à dofus, trop dégoutée de ma perte. J'ai tenté de revenir mais la motivation n'y étais pas, à vrai dire les contacts non plus, dofus tout seul c'est vraiment pas buvable...
J'ai donc pris ma CB direction un magasin de jeux vidéo remettre à jour mon WOW^^ j'ai passé 3 bon mois dessus avant de laisser au repos ma démonistabusay qui venait de passer 60.
Ensuite j'ai eu envie de reprendre dofus, au début je voulais attendre l'arrivée d'un nouveau serveur, mais j'ai abdiqué voyant la longueur (notoire) d'Ankama. J'ai donc choisi Many, où les lvls ne sont pas encore très hauts et où l'économie est quand même un peu évoluée.
Après quant à ce qui est d'Idyll, je suis JoLienne, donc je vous laisse deviner où j'ai trouvé :p J'étais à la recherche de compagnons de jeu à vocation RP et surtout qui ne sont pas des naabs finis comme on en croise souvent dans le jeu !
Je ne sais pas quoi dire de plus, j'ai déjà bien raconté ma p'tite vie je crois... au besoin dites ce qu'il manque!

A vous les studios !

Oula OUI il manque quelque chose! Excusez ma maladresse ...
"Le choix est vôtre."

J'ajoute ici mon RP qui est bien long!


Rp PART I

Le jour se leva paisiblement sur la province éternelle d’Amakna. Le soleil baigna le village d’une douce lumière matinale. Les maisons commencèrent à s’agiter, les artisans prenaient déjà la route de leurs ateliers, les éleveurs de leurs enclos, bref chacun démarrait sa journée. C’était le 7eme jour de Septange, la chaleur de Joullier et Fraouctor se sentait encore, mais la douceur de l’automne s’installait peu à peu. Un jeune disciple de Xelor était assit sur les bords de la fontaine de la ville neutre. Il contemplait avec attention la petite horloge qu’il balançait nerveusement du bout de ses doigts. Tout en tenant fermement sa baguette avec son autre main. Ce jeune garçon, -si l’on peut le qualifier ainsi- était en fait le fils d’Adreanne, une Fecatte réputée pour ses nombreuses frasques et de Lasario, un sombre Sram, solitaire, insociable, froid et distant, bref on se demande bien pourquoi la coureuse de tofus et l’inconnu se marièrent. Malgré tant de différences, ils s’aimèrent, ils s’aimèrent dans la vie, et ils s’aimèrent dans la mort. C’est lors d’une visite à la foire du Trool qu’ils se rencontrèrent, elle, extravertie et à l’aise, n’eut aucun mal à venir vers celui qui allait être son futur mari. Lui renfermé et inaccessible, ne résista pas longtemps au charme ravageur de la demoiselle. Ils apprirent longuement à se connaître, pendant de longues balades dans la forêt des Abraknydes, les plaines de Cania ou encore dans Pandala. Ils visitèrent ensemble les endroits les plus reculés de la province, ils affrontèrent les créatures les plus dangereuses aussi, mais cela, toujours à deux. Et depuis leur rencontre, jamais ils ne ce sont séparés. Et d’amitié en amour, ils décidèrent de s’unir pour la vie. Un soir ensoleillé D’Aperirel, Lasario et Adreanne se promirent de s’aimer et de se chérir jusqu'à la fin de leurs jours. Une année plus tard, ils donnèrent naissance à Hatebreeder, qui naquit sous l’enveloppe charnelle des disciples du dieu Xelor. Il ne ressemblait en rien à sa mère, autant physiquement que du côté de son caractère, par contre, c’était exactement le portrait mental de son père. Quelques années passèrent ensuite, dans la joie intarissable qui remplissait la province. Mais un jour de Martalo, le 26 exactement, le ciel se rempli de nuages noirs, et les ténèbres envahirent Amakna. Une nuée de démons ravagea tous les défenseurs de Bonta la blanche. Ceux qui eurent la possibilité d’échapper au massacre se réfugièrent dans les bois maudits de Litneg. Adreanne fut l’une des premières victimes des assaillants, elle se fit sauvagement attaquer, égorgée puis dévorée par une bonne dizaine de démons alors qu’elle fauchait tranquillement pour faire du pain. Par chance, Lasario et son fils purent s’enfuirent, mais eux se cachèrent sur la presqu’île des Drag œufs. Personne ne su jamais combien de temps se semblant de vie dura, des dizaines d’années, peut-être des centaines. Tellement longtemps, que Lasario finit par mourir de vieillesse, mais surtout de tristesse. Car depuis le 26eme jour de ce mois de Martalo, le jour ne c’était plus jamais levé sur Amakna. Et le ciel était rempli d’ondées noires. Un matin –enfin Hate pensait que c’était le matin, car personne ne pouvait le savoir-, alors que notre Xelor dégustait avec appétit de la viande de Dragoeuf, un éclair zébré traversa le ciel. Un long chant mélodieux se fit entendre, et les nuages se dissipèrent. La vie revenait sur Amakna. Les survivants se retrouvèrent dans la cité neutre, et la rabattirent. Ils rebattirent aussi Bonta la belle, gravement abîmée. Les travaux durèrent des années, mais la province retrouva tous ses atouts. Des siècles s’écoulèrent …

Pour en revenir a notre disciple Xelor. Il examinait toujours sa petite horloge. Sans bruit il regardait les aiguilles avancer, une léger « clic, clic » résonnait dans le silence morbide de la place vide. Hatebreeder le solitaire, que le temps n’avait jamais atteint –en effet il était très âgé pour une personne dite normale- , n’avait jamais eu de véritable ami. Depuis la mort tragique de sa mère, et celle de son père. Il évitait absolument tout contact avec les autres. Il aimait juste les créatures qui peuplaient la province. Les dociles Tofus, les pious, corbacs … Il se mit à élever de nombreux familiers, pour l’accompagner dans ses longs périples. Car Hate, comme son père, était un grand voyageur. Il visita comme ses parents, toute la province, et fini par la connaître par cœur. Il adorait se promener dans le village, ou dans les forêts. Ce jour là, le 7eme de Septange, il décida de s’adonner à cette occupation. Son Holoune vissé sur sa tête, sa baguette en main, son horloge aussi, il prit la direction de la forêt d’Amakna. Il s’y promena longtemps, quand soudain il entendit un cri perçant. Intrigué il s’approcha d’un coin sombre de la forêt. Et là il aperçut, une jeune Sadida qui se faisait attaquer par un groupe d’Abraknydes. Sans hésiter, il vola au secours de la douce. Il combattu les créatures et la sauva. Ils se remirent tous deux de leurs émotions, et dans un élan d’humanité, Hate engagea la conversation. Elle s’appelait Aka, et elle était vraiment jolie, à vrai dire, jolie n’était peu être pas vraiment le mot exact. Elle avait beaucoup de charme, avec ses petits vêtements nacrés, sa peau bronzée et ses cheveux d’un doux vert criard. Très souriante, elle ne pouvait que plaire à Hate. Pourtant quelque chose l’empêchait d’aller plus loin. Envisager une amitié ? Non il ne pouvait pas. Il avait déjà essayé dans le passé, avec une certaine Corvi, et cela c’était soldé par une ignoble trahison. Non non et non. Et plus ? Non, Hate ne savait même pas que le mot amour existait. Pourtant il ne voyait pas Aka comme une simple connaissance en coup de vent. Elle habitait dans Amakna même, il la raccompagna. Heureux de se sentir bien avec une vraie personne. Hate se promit de la revoir un jour. Aka, Aka, Aka…

Ce nom résonnait dans la tête du Xelor. Tripotant toujours son horloge fétiche, il se mit à penser au jour de leur rencontre. C’était il y a 2 petits mois. Depuis il passait souvent devant chez la Sadida, mais jamais il ne la revu. Il se renseigna, voir si des gens la connaissaient, mais il ne trouva rien. Pas une information. Pour seul souvenir, il pensait tous les jours à son sourire et à ses cheveux volant sur la brise légère. D’autres mois passèrent, Hate finit petit à petit à oublier Aka, enfin oublier, c’est un bien grand mot. Au début il n’y pensait plus. Faisant comme si ce moment n’était jamais arrivé et que rien n’avait bouleversé sa vie de solitaire endurci. Mais un jour, alors qu’il se délectait d’une bonne bière d’Amakna à la taverne. Il n’osa pas en croire ses yeux. Elle se trouvait là, à quelques tables de lui. Partagé entre l’excitation et la timidité, il ne pu s’empêcher de la rejoindre. Aka était toujours aussi belle. Rayonnante, si ce n’est plus. Hate était subjugué.
Ils se saluèrent discrètement d’un geste de la main. Un léger vide s’installa mais il se fit vite rompre par l’arrivée de la serveuse qui amenait deux bières d’Amakna bien fraîches.
« Offert par la maison, a la santé des amoureux ! » Lança t’elle joyeusement, sure de son coup. Aka devint aussi rouge qu’un Blop Griotte. Elle posa sa main sur sa bouche et étouffa un petit rire nerveux. Hate ne compris pas toute de suite. Leurs regards se croisèrent et la Sadida devint de plus en plus écarlate. Un autre silence se fit.
Quand soudain, arriva un nouveau personnage. Assez spécial en effet, il était escorté d’autres gens aussi, en fait ils étaient cinq. Tout d’abord le 1er, avec son allure grande et fière, il imposait le respect perché sur ses Geta Aerdala, le visage caché derrière une Dantgoule. Sa cape voletant derrière lui comme si il dirigeait le moindre coup de vent. A sa gauche, se trouvait un petit Eniripsa, qui tenait la main d’une petite Eniripsa aussi, qui devait sûrement être sa femme. Ils portaient tous les deux une petite Bertheuse et avaient les cheveux mal coiffés, qui se balançaient sur leurs petites ailes transparentes. La 3eme était une disciple du dieu Sram le fourbe, elle ne portait que ses drapements sur sa peau lisse et pale. Mais elle tenait fermement ses dagues aiguisées. Enfin le dernier, un jeune Féca, serrait son bouclier contre lui et son bwak de feu posé sur son épaule. Ils répondaient respectivement aux noms de Shuky, Shura, Ikki, Zefia et de Alukkard. Et ils se promenaient dans la province sous la bannière « des Chevaliers d’Excaliburne ».
C’était les amis d’Aka, et elle aussi faisait partit de leur regroupement, qui consistait en fait a retrouver la célèbre épée « Excaliburne ».

Rp PART II

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, tout n’est pas glauque et triste dans la Province éternelle d’Amakna. Il y a rarement des meurtres atroces, des épidémies ravageuses ou plein d’autre chose. Non la vie bat sont plein dans un monde où les pious cohabitent avec des tofus doux comme de la laine de boufton… C’est dans ce monde là que naquit Nephthys. Fille de l’impétueux disciple du dieu créateur de l’horloge Divine, Hatebreeder, et de la douce Sadida, répondant au nom de Aka.

Elle eu une enfance merveilleuse élevée par des parents merveilleux dans un monde merveilleux tout était merveilleux. Mais un jour, ses merveilleux parents lui apprirent qu’il fallait que maintenant elle choisisse quel Dieu elle devrait servir jusqu'à la fin de ses jours. La tâche, qui pouvait changer le cours de sa vie, ne devait pas être prise à la légère, c’est pourquoi elle avait deux semaines pour se décider. Hate engagea aussi un Maître très connu, Choyz ‘Itaklass, qui serait là pour aider sa fille à trouver sa voie. Tout d’abord Choyz lui fit passer quelques tests de routine, dire ce que l’on voit dans de la graisse de blop, tailler du bois et en faire n’importe quelle arme, combattre un bouftou, et bien d’autres choses. Les résultats montrèrent que Nephthys pourrait bien être une bonne disciple crâ, en effet elle avait taillé, bien que précaire, un arc, avec lequel elle avait tenu à combattre le bouftou d’ailleurs. Mais dans la graisse de blop elle avait beaucoup vu des arbres, des forêts, elle était aussi attirée par Sadida. Son Maître ne savait plus quoi faire, à chaque test se révélait une facette différente de sa personnalité. Un jour elle était sous l’emprise joueuse d’Ecaflip, un autre elle se mutilait comme les disciples Sacrieur. Personne ne savait où donner de la tête. C’est ainsi que les deux semaines s’écoulèrent, sans que l’on ne puisse dire quel Dieu elle choisira finalement. Et à l’aube du jour fatidique, les esprits étaient encore dans le doute. La jeune fille, accompagnée de ses parents, se rendit alors au château d’Amakna, là où elle sera officialisée servante de son Dieu à jamais. La route se fit à dos de Dragodindes. Ils traversèrent tout Amakna, puis arrivèrent enfin à bon port. Devant la demeure, se trouvait des centaines de jeunes futurs disciples. Ils avaient tous autour d’eux, un couple de parents anxieux qui se rongeaient les ongles jusqu’au sang.

-« Nephthys Nahenmara, Nephthys Nahenmara ! » Hurla un Pandawa débraillé qui se tenait dans l’entrée. « C’est à vous mademoiselle. »
Heureuse comme pas deux, elle entra avec ses parents, qui commençaient déjà à répandre un peu de sang sur le tapis rouge déjà immaculé.
La salle du trône était, ah, merveilleuse tout simplement. Les décorations étaient magnifiques, tout resplendissait comme la somptueuse parure qu’arborait le roi d’Amakna. Ils s’avancèrent, puis Nephthys se retrouva seule, au beau milieu de la pièce. Un silence de mort se fit, et dans un claquement sourd les douze dieux protecteurs du monde apparurent autour de la fillette. Elle les regarda un part un, puis sourit en s’arrêtant devant Sram. Il lui rendit aussi son sourire, puis elle s’approcha de lui.

-« Je te jure fidélité, à toi qui saura me guider à travers ce qui me barrera là route, je te le jure, du plus profond de mon âme. Je désire devenir ton disciple, Sram. »

Sur ces mots elle lui embrassa les pieds, et dès l’instant où ses lèvres se posèrent sur le squelette, ses membres s’allongèrent, ses cheveux s’éclaircirent jusqu'à devenir presque blancs, sa petite robe verte qu’elle portait avant se changea en une petite tenue typique des disciples, mais toujours de cette couleur verte. Un autre bruit bizarre se fit entendre, les dieux disparurent, et à la place de Sram se trouvait une paire de dagues affûtées.

Sram, Sram, Sram, Dieu de la fourberie, du vol, des délits. La nymphette Nephthys était-elle vraiment sous son emprise? Personne ne su jamais pourquoi, mes durant les longues années de son adolescence, elle lui voua un culte presque sans limite, au point de presque renier ses parents qui pourtant lui offraient toute l’attention nécessaire. Neph avait le cœur libre, et la tête dans les nuages, elle passait ses journées à gambader dans les champs de la province, pour égorger quelques créatures inoffensives, ou encore voler les Brakmariens qu’elle croisait sur son chemin, avant de leur infliger de terribles souffrances dont elle avait la maîtrise. En effet elle maniait parfaitement ses dagues, toujours les mêmes, depuis qu’elle a commencé à croire en ce cher Sram. Elle portait des coups redoutables à ses ennemis, souvent fatals. Des ennemis, elle en avait beaucoup, aux rangs de Brakmar la rouge, car elle était une fervente fidèle de Bonta la blanche.

Un jour d’été, chaud et sec, était affiché à Amakna le spectacle d’une troupe de théâtre nomade, qui voyageait d’Astrub à Sufokia en présentant des petites scénettes de la vie Amaknéene. D’ordinaire peu intéressée par la culture, les évènements de la province, elle daigna quand même y faire un tour, juste par curiosité, ou plutôt pour y agresser quelques Brakmariens.

Nephthys vivait seule dans une petite maison de Bonta, depuis la disparition de son père lors d’une mission prétendue secrète, elle avait rompu presque tout lien avec sa mère, qui se pavanait aux bras d’un arrogant Féca.

Une douce mélodie sifflait dans l’ambiance chaleureuse de la représentation, le spectacle fût sympathique, mais surtout suivit d’un gigantesque banquet, organisé par les acteurs eux même. Toutes les classes étaient représentées, tous les alignements aussi, Nephthys était comblée. Mais avant de passer à l’attaque, elle s’installa quand même à la grande tablée, pour ne pas manquer de politesse, sans doutes. Elle mangea peu, mais examina surtout ses compagnons d’un repas. Elle était plutôt bien entourée, que des disciples aux ailes rouges, elle jubilait déjà. Ses yeux fourbes se crispèrent d’excitation et elle sortie ses dagues sous la table pour les affûter un peu, à l’abris des regards indiscrets. Pendant plusieurs minutes elle cacha le bruit des lames qui se frottent par des petits rires forcés puis s’arrêta brusquement. Une main laiteuse c’était posé sur sa cuisse.

Nephthys sursauta puis d’un geste précipité planta une des dagues dans la main. Celui qui était caché sous la table hurla de douleur et sortit de sa cachette, tenant sa main dans une serviette pour ne pas mettre du sang partout. Dans un élan de bonne volonté la Sramette le prit par l’épaule et l’entraîna au calme, derrière un arbre, plus loin.

-« Heu, …. Excuse moi … » Marmonna-t-elle en le faisant s’asseoir. « Tu m’as surprise et j’ai mal réagis, pardon, pardon, pour la peine je vais essayer de te guérir cette vilaine entaille.. »
Le jeune homme sourit. D’un magnifique sourire, doux, léger, qui contrastait avec sa carrure de Iop ténébreux. D’un mouvement de la tête il fit bouger la mèche de cheveux blancs qui tombait sur son visage nacré. Nephthys détacha sa cape, coupa une fine bande, puis une deuxième, puis les attacha sur la main du blessé.

-« Ce n’est rien, mademoiselle, » Lui dit-il d’une voix suave. « J’ai connu bien pire, ce n’est rien je vous assure.. »

Peut-être qu’il ne mentait pas, mais il avait les larmes aux yeux. Elle lui sourit et lui prit l’autre main. Elle déposa un baiser sur sa joue, puis s’enfuit en courant. Elle dévala les plaines d’Amakna, les rives de la côte d’Asse, Jusqu'à Sufokia elle courut. Mais elle fuyait quoi ? Pour elle c’était évident, rien à l’horizon, habituée à la chasse à l’homme, elle connaissait toutes les techniques de traque, et à l’évidence, personne ne l’avait suivit. Mais tapis dans les hautes herbes de l’entrée du village, le beau jeune homme qu’elle avait blessé la guettait.

Nephthys examina le sens du vent, après tout on n’est jamais trop prudent. Mais toujours rien. C’est alors qu’en deux secondes, elle se retrouva clouée au sol, retenue au niveau des pieds par des bras musclés. Ceux du Iop.

-« Mais bordel !! Lâches moi !!! » Hurla t-elle en se débattant comme elle pouvait.
Le jeune homme sourit puis acquiesça.
-« D’accord, mais à une condition. »
-« Laquelle ? » Rétorqua Nephthys.
-« Restes avec moi. » Lui répondit-il en la lâchant de son emprise.

Ils se relevèrent, tous les deux, en s’aidant mutuellement, puis ils marchèrent, dans Sufokia. Main dans la main.

Lui s’appelait Anty, elle s’appelait Nephthys, et ils s’aimèrent, comme ils marchèrent, longtemps, toujours ensemble, main dans la main.

Rp PART III


Les années passèrent, et Anty et son épouse Nephthys eurent deux beaux enfants. La plus âgée s’appelait Honey et avait choisit de servir le dieu Osamodas, au grand damne de ses parents, qui lui avaient tous deux conseillé de choisir le grand Iop ou encore le fourbe Sram, comme eux. Quant à leur deuxième fille, elle venait tout juste de naître, et même avant de se demander quelle classe cette petite allait choisir, il fallait lui trouver un nom. Nephthys voulait quelque chose en rapport avec les divinités du monde des douze, Anty lui préférait reprendre le nom d’une héroïne d’Amakna. Jamais ils ne purent se mettre d’accord, et finalement ce ridicule mal entendu s’ajouta à tous les autres problèmes auxquels les époux devaient faire face, ils divorcèrent dans le plus grand secret, et jamais ils ne reprirent contact. Nephthys se retrouva donc avec ses deux filles, la dernière en bas age et toujours sans prénom. Longtemps elle se demanda s’il fallait lui en donner un ou non, mais comme elle ne voulait pas bafouer l’un des seuls vestiges de son mariage, elle laissa la pauvre petite anonyme.

Elle grandit, et le jour où elle devrait choisir quel dieu elle servirait à tout jamais se rapprocha. Mais entre temps sa mère tomba gravement malade, et Honey, même avec toute l’aide dont elle pouvait disposer, ne parvint pas à la remettre en état. La grande Nephthys commença à devenir folle, et avant qu’elle ne perde presque complètement la raison, elle demanda à Honey d’enfin nommer sa petite sœur, comme celle-ci le souhaitait, peu lui importait à présent. En larme la fillette regarda sa mère quitter tout son petit monde et s’enfuir dans les plaines rocheuses de Cania.

Honey appela sa sœur Nephtis, en hommage à sa mère à présent disparue. Celle-ci contrairement aux attentes de sa sœur choisit de se ranger sous l’aile protectrice de Sram, et jamais dans cette étrange famille on n’emprunta le même chemin, jamais on eut la même destinée.


(alors ce RP est en fait 3 rp différent, le premier celui de Hatebreeder, ensuite celui de Nephthys, et celui de Nephtis (un peu Honey)!)

Bonne lecture!

Bonjour Nephtis.

Eh bien, quel jolit RP, c'est que tu fais concurence à Luh.. Il va pas être content =p.

Ta candidature est bonne, ton RP très agréable à lire, mais le problème : Ton niveau.

Nous avons eut à la suite 3(en te comptant) postulants ayant un niveau beaucoup trop petit, pour l'instant un accepté pour une mise à l'essai.
Donc bon, avis mitigé, bien que j'ai un gros penchant pour, ta candidature en valant le coup.

Il manque quelquechose me semble t'il ...

Rien à dire côté RP sinon.

Très sympa cette candidature ! J'aime beaucoup la façon dont tu t'exprimes, et ton RP est génial. n_n"

Sauf qu'effectivement il manque quelque chose à la fin, et que bon, le niveau est plutôt bas (quoi qu'on peux y remédier si tu es motivée )
Mais je pense que tu en vaux vraiment le coup, c'est pourquoi je te donne mon pour

Bonjour à tous!
Voilà j'ai rajouté ce qu'il manquait, veuillez m'excuser encore, je suis trop gauche parfois ^^

Ensuite, pour le problème du lvl je suis tout à fait d'accord avec vous, et à vrai dire je m'y attendais, c'est pas très sérieux de postuler à si bas lvl.
Je compte donc augmenter dans les jours qui arrivent, mon but n'étant pas de pénaliser la guilde.

Bonne journée à vous tous! Et si vous avez des réclamations n'hésitez pas /w Nephtis

C'est le genre de choses qui arrivent

Donc , réponse après l'édit : POUR ton arrivée dans la guilde

Voilà je voulais signaler aux intéressés que le problème du lvl ne se pose plus vraiment puisque j'ai doublé le lvl annoncé sur la candidature ! Et j'y travaille encore, bien à vous ! (tous)